Où en suis-je aujourd’hui dans le processus de la dépression et de l’anxiété ?
J’ai fait des progrès. C’est certain. Dès le mois de novembre 2024, à l’apparition soudaine de mes crises d’angoisses, je ne parvenais plus à vivre. Tout m’effrayait. Y compris sortir de chez moi. Voir d’autres personnes. Je ne pensais plus du tout à la sarcoïdose. L’angoisse me dominait, à tous les niveaux. Mais je parle davantage de mes angoisses dans ma page « blog ».
A présent, j’ai accepté d’être malade, d’être dans la phase dépression. Et je choisis de faire en sorte de vivre bien cet état. Effectivement, je n’ai pas de contrôle sur la maladie, pas vraiment. J’ai compris que la seule chose que je pouvais faire était de prendre soin de mon esprit et de mon corps. Je ne pense plus à traverser à tout prix et au plus vite cette tempête, mais juste de m’y adapter et d’y trouver mon bonheur.
Pour moi, la clé est là : considérer mon corps comme le temple sacré de mon esprit. Ainsi, je me sentirai chez moi partout où j’irai. Et avant toute chose, c’est en prenant soin de mon corps et de mon esprit, en les considérant comme des trésors que je trouverai la voie de l’Amour. Le véritable. L’amour de soi.
Rien est simple. Je vis au jour le jour. C’est dans de petits gestes que petit à petit, je remonte. Ces gestes et activités quotidiens peuvent sembler anodins pour la plupart des gens. Mais je sais que certain.e.s comprennent la difficulté à les réaliser. J’ai encore ces mauvaises sensations dans mon corps. Les mâchoires crispées, la fatigue, parfois le nœud dans la gorge ou à l’estomac mais cela devient de plus en plus rare.
Cela me paraît incroyable mais je commence à me sentir bien avec cette maladie.