De suivre mon plan d’actions lorsque je suis vraiment dans le bad. Je réduis beaucoup. Je me concentre sur l’essentiel selon moi : prendre soin de moi. Me donner de l’amour. L’Amour est la réponse à tout. Je vais me prouver que ce ne sont pas que des mots, que j’ai évolué, que désormais, je m’aime vraiment !

Il faut que j’accepte cet état d’angoisse. Je ne dois pas lutter contre. Je dois aller au fond des choses. Je dois oser dire : « Aujourd’hui, je ne vais pas bien ». Je dois accueillir cette grande souffrance, car oui, ça y est, je la sens en moi.

Tout ce que j’ai vécu a laissé de nombreuses traces, de nombreuses angoisses. Il doit être normal que tout cela m’échappe aujourd’hui, que j’en perde le contrôle. Je ressens une grande tristesse pour tout cela. Je dois me l’avouer, l’accepter. La vivre pour pouvoir être plus légère peut-être. Ou pour vivre en sa compagnie sans que cela me nuise. Oui je ressens de la tristesse, beaucoup de tristesse, mais je ne ressens pas que cela. Et surtout, je ne suis pas cette tristesse. Je ressens des tas d’autres choses et notamment une grande empathie pour moi, de la fierté aussi, de la gratitude pour toutes ces choses de la vie qui me permettent d’avancer, de grandir et de petit à petit me diriger vers l’éveil.

Le chemin va être plus long que je ne le pensais. Je dois être patiente, ne pas me mettre la pression, ne pas vouloir aller trop vite.

Ai-je bien fait de me lancer dans une psychothérapie ? Ne va-t-elle pas m’anéantir comme je le craignais auparavant ? Fidèle aux 4 accords toltèques, je ferai toujours de mon mieux, quoiqu’il arrive…